Auteurs :
Anaïs Mallea et André Quaderi.
Résumé :
Plusieurs émotions sont à ce jour référencées comme émotions précoces du cerveau humain. L’une d’entre elles – la surprise – se différencie des autres par la spécificité des processus neurobiologiques impliquées. Cette émotion a un rôle fondamental dans la formation du TSPT (trouble de stress post-traumatique) puisqu’elle a pour conséquence un état de sidération plus ou moins intense inhibant la fonction d’analyse du cortex préfrontal.
Selon le DSM 5, le trouble de stress post-traumatique est représenté par trois symptômes caractéristiques : les flashbacks, l’évitement et l’hypervigilance. Il est admis de traiter par la technique EMDR (Eye Movement Desensitisation and Reprocessing) le TSPT en ciblant à la fois les cognitions négatives des patients, leurs sensations corporelles et leurs émotions – souvent la peur – liées à la scène traumatique.
Par cette étude, nous faisons l’hypothèse que cibler la surprise en première intention dans la thérapie EMDR saurait à diminuer voire arrêter les symptômes du TSPT – notamment l’hypervigilance. Traiter l’émotion de la surprise en thérapie EMDR serait ainsi suffisant pour guérir le patient de son TSPT. Une étude de cas unique spécifique reprenant cette hypothèse de travail clinique viendra
illustrer cette étude.
Mots clés : émotion – surprise – sidération – hypervigilance – EMDR – TPST
Le poster :
L’attestation